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De l’Âme singulière à l’Âme du monde :
la révolution écopsychologique

Par M. Mohammed TALEB
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L’écopsychologie, plus qu’une simple fusion de l’écologie et de la psychologie, est un « nouveau paradigme » (Thomas Kuhn) ou une « nouvelle épistémè » (Michel Foucault). Elle offre une perspective de renouvellement, voire de restauration ou de réanimation, des relations entre l’humain et la Nature vivante, compte tenu de la crise écologique actuelle. C’est au niveau de l’âme, de l’inconscient et de la subjectivité que l’écopsychologie situe le lieu de la nouvelle alliance qu’elle souhaite établir entre l’humain et la Nature vivante. La pensée occidentale, ayant perdu le contact avec cette subjectivité écologique suite à l’avènement du dualisme cartésien et du « désenchantement du monde » (Max Weber), a transformé le monde ; d’un cosmos vivant, il est devenu espace-temps désenchanté. La Nature, dévitalisée et désymbolisée, a été réduite au rôle de fournisseur de « ressources » pour le « bien-être » des humains. 

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L’écopsychologie vise justement à contribuer au réenchantement de notre relation au monde. Dans le cadre d’une philosophie de la nature, nous présenterons certaines contributions de l’écopsychologie, notamment celles élaborées par Theodore Roszak. Bien que l’écopsychologie ait émergé dans les années 1990, ses racines remontent à la contre-culture des années 60, et même au-delà. Dans nos séminaires, nous explorerons les dialogues, ou en acte ou puissance, avec la psychologie des profondeurs (Carl Gustav Jung), la psychologie archétypale (James Hillman), l’anthropologie de l’imaginaire (Gilbert Durand), l’écosophie (Félix Guattari), et d’autres écoles de pensée hétérodoxes.​

 

Les thèmes complémentaires de l’anima mundi (l’Âme du monde), de l’unus mundus (le monde un) et de l’homo universalis (l’humain universel) guideront ce cycle. En puisant dans le néoplatonisme, la tradition hermético-alchimique, l’humanisme de la Renaissance et le romantisme, notre formation offrira une vision du monde dont la pertinence résonne particulièrement en ces temps de crise socio-écologique. Il existe un continuum évident entre la psyché et la Nature vivante, entre les paysages de l’âme et les paysages du monde. L’entrelacement de la psychologie et de l’écologie vise à faire émerger un humain réconcilié avec son environnement, dont la conscience serait non seulement personnelle et sociale, mais aussi cosmique. En fin de compte, l’« humain individué » du paradigme jungien n’est-il pas cet homo universalis ?

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Ces séminaires sont animés par Mohammed Taleb, écrivain algérien, formateur en Éducation relative à l’Environnement (Université du Québec à Montréal), auteur de plusieurs livres dans les domaines de l’écologie dans les pays du Sud, de l’histoire des civilisations et de la littérature, directeur du site « Arpenter les Humanités culturelles, sociales et environnementales » (www.humanitesecologiques.eu/). Il est membre d’honneur de la SBPA (Bruxelles). Il est l’animateur du site « Arpenter les Humanités culturelles, sociales et environnementales »â€‹

 

Site internet  : https://www.humanitesecologiques.eu

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Les travaux de Mohammed Taleb directement liés à l’écopsychologie : Cliquez ici

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