Vendredi 8 novembre 2024, 18h30-21h30

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Naissance de la pensée mécaniste au 17e siècle et mise en place du désenchantement du monde

La science telle que nous la connaissons aujourd’hui a vu le jour aux 16e et 17e siècles, dans le contexte d’une nouvelle civilisation : la « modernité capitaliste » (Max Weber). La quantification et la mise en équation de toutes les réalités sont le moteur de ce système qui influence non seulement l’économie, mais aussi la science, l’architecture, l’agriculture, la médecine, etc. Le pilier de cette nouvelle science est le mécanisme. L’univers et les êtres vivants sont considérés comme des machines. La connaissance des « lois » de la physique et de la chimie est censée conduire à une compréhension ultime de la réalité. Tout en augmentant considérablement notre connaissance du monde, la science a également contribué de manière significative à son désenchantement, comme en témoigne l’importance du modèle scientiste et positiviste. Nous interrogerons ce paradigme du point de vue de la diversité des cultures, et de la marginalisation des savoir-faire et des connaissances populaires. Cette exploration nous permettra de mieux comprendre comment la science, tout en étant une source de progrès, peut aussi contribuer à une vision du monde désenchantée et mécaniste.

Samedi 9 novembre 2024, 9h30-12h30

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Le romantisme, premier soulèvement culturel pour la répoétisation du monde

Le romantisme, bien plus qu’un simple mouvement littéraire et artistique du XIXe siècle, incarne l’une des premières révoltes culturelles et philosophiques contre le « désenchantement du monde » engendré par la « modernité capitaliste ». En opposition au rationalisme des Lumières et au classicisme, il se caractérise par une célébration de l’expression des sentiments, une exaltation de la nature, une valorisation de l’individu et des traditions sociales et populaires.Nous examinerons les œuvres emblématiques, les attitudes et les créations romantiques qui ont émergé, de la fin du 18e siècle à nos jours, dans des domaines aussi variés que la poésie, la théologie, la psychologie, le dialogue interculturel, la peinture, la science, la musique et la révolution.